Nous, jeunes 

Genèse du projet​

 

Confrontés aux attentats de 2015 et aux écarts qui se creusent avec les jeunes exclus et stigmatisés de notre société, les ateliers henry dougier ont réagi en proposant des passerelles entre des franges de la population qui se jugent ou s'ignorent. 

 

L'équipe des ateliers a opté pour la seule arme à sa disposition : la communication. Tendre le micro à cette jeunesse et écouter ce qu'elle a à nous dire, sans idées préconçues, sans censure et sans filtre. Aller à sa rencontre, lui proposer des modes d'expression, l'accompagner dans sa prise de parole et rendre possible la diffusion de ses messages...

 

Notre idée : un journal de proximité participatif réalisé pendant des ateliers d'écriture et diffusé gratuitement hors librairie. 

 

L'objet : un journal de 16 pages qui se déplie comme une carte. La publication papier apporte une temporalité, un objet mémoire, un témoignage à diffuser, une valorisation de leur parole.

Réalisation

 

Au départ, les ateliers henry dougier initient un partenariat avec une structure locale ad hoc (une association, un centre social, un club de prévention, un lycée professionnel, une maison de retraite...) qui aura en charge de trouver les participants et accueillir les séances.

 

Puis l'atelier d’écriture est mis en place rassemblant une dizaine de personnes. Le journaliste-pilote organise alors un calendrier de rencontres le plus serré possible, entre 4 et 8 rencontres (étalées sur un mois et demie en moyenne). 

 

Les participants écrivent les textes (interview, billet d'humeur, poème...) et réalisent les images (photos, dessins, montages). Ils sont accompagnés dans cette démarche par des professionnels de l'image, de l'information et de l'édition, ajoutant à l'action une dimension "éducation aux médias" : comment fabrique-t-on un journal ? Quelles sont les contraintes ? Comment utilise-t-on les images ?...

 

Les jeunes, les anciens expriment en direct leur vécu, leur rapport à leur environnement et leurs aspirations. Tous les matériaux émanent d’eux. Le journaliste-pilote étant là pour les aider à s’exprimer.

 

Le journal est ensuite distribué dans différents lieux sociaux et culturels des villes concernées.

Les séries​

D’abord concentrée sur les jeunes de quartier, la collection a été déclinée en série pour donner la parole à d’autres invisibles : « Nous, jeunes des lycées professionnels » ; « Nous, jeunes placés en foyers et en familles d’accueil » ; « Nous, jeunes exilés en France  », série focalisée sur les jeunes migrants ; « Nous, les Anciens », journaux réalisés dans des maisons de retraite ; ou encore des « Nous, jeunes » thématiques comme Les jeunes et le mutualisme...

Exemple de la maquette (Le journal se déplie et se lit des deux côtés !

Équipe permanente

 

Henry Dougier, conception de la collection.

Anne Dhoquois, coordinatrice de la collection, journaliste, auteur et animatrice de plusieurs numéros « Nous, jeunes des quartiers » et « Nous, jeunes des lycées professionnels ».

Emilie Prat et Vianney Chupin, graphistes et maquettistes.

Alice Breuil, correctrice de la collection.

 


Partenaires financiers

 

La série « Nous, jeunes des quartiers » a été soutenue par la Préfecture de Seine-Saint-Denis, Est Ensemble, le Commissariat à l’égalité des territoires (CGET), le Fonds de soutien au médias d’information sociale de proximité/ministère de la Culture et la réserve parlementaire (années 2016-2017).

La série « Nous, jeunes des lycées professionnels » a été soutenue par les établissements concernés, l’Académie de Créteil et Cartier.

La série « Nous, les anciens » a été soutenue par le groupe Korian.

 

Si vous souhaitez nous soutenir, participer à un projet : henry.dougier[@]ateliershenrydougier.com

Le projet raconté par Henry Dougier et Anne Dhoquois, coordinatrice de la collection